Un court-métrage social entre addictions et amitié
“Toxiques” est un court métrage réalisé par des étudiants, pour la plupart en cinéma, traitant de la dépendance à la drogue chez les jeunes mais aussi de la dépendance affective entre les deux personnages principaux, Thaïs et Alma. Ce projet sera bénévole, mais de nombreux moyens seront mis en place pour assurer le sérieux de celui-ci.
Après avoir éffectué une formation de plusieurs mois dans le milieu de l’audiovisuel : boîtes de production, télévision, tournage, studios d’enregistrement… nous avons décidé, grâce à ce court-métrage, de mettre en pratique ce que nous avons appris afin d’aboutir à un film construit, tourné dans des conditions qui se veulent professionnelles, avec une équipe motivée, désireuse de partager les connaissances acquises précédemment dans cette aventure, pour mener à bout ce projet.
Mais quels sont les thèmes abordés dans ce film ?
– La toxicomanie
– Le deuil
– L’amitié
– L’amour
– La jeunesse
Mais pour mieux comprendre, voici plutôt un synopsis de l’histoire…
Thaïs est une jeune toxicomane. Incapable de se défaire de ses addictions, elle vit avec Alma, qui elle réussit à s’en sortir depuis peu. Dans un appartement prêté par le père de cette dernière, elles essayent tant bien que mal de vivre de cette routine destructrice. Après une soirée difficile, Alma refuse d’ouvrir la porte à son amie et lui pose un ultimatum : la drogue ou elle.
Hébergée par un ami, Thaïs s’exécute et tente pas à pas de s’éloigner de sa dépendance, tout en étant hantée par des souvenirs, la ramenant à Jimmy, son ex petit-ami décédé lors de sa première prise d’héroïne. De retour à l’appartement, elle apprend qu’Alma n’y vit plus, elle se lance alors à sa recherche espérant rattraper ses erreurs…
Ce court-métrage a pour nous deux objectifs principaux.
D’abord, nous aimerions envoyer ce film en festivals, en France mais aussi à l’étranger si l’occasion se présente.
Ainsi, nous pourrions présenter un film engagé au jury, qui serait par la suite, nous l’espérons, visionné par de nombreuses personnes dans le cadre de séances de programmes courts.
Nous avons d’ailleurs pour ambition de le proposer au festival de Clermont-Ferrand si le rendu est à la hauteur de ce que nous souhaitions réaliser.
Le second objectif, plus pédagogique, serait de créer des partenariats avec des associations de préventions contre les addictions. Avec eux, nous organiserions ensuite des ciné-débats dans des collèges et lycées dans le but de sensibiliser les élèves aux drogues et à la toxicomanie.
Effectivement, nous pensons que parler à des jeunes grâce à un film réalisé par d’autres jeunes étudiants en audiovisuel sera plus significatif et porteur de sens pour eux que s’il s’agissait d’un simple débat de prévention organisé par une personne plus agée avec qui aucun lien ne peut être constaté.
Notre film se veut interrogatif envers les personnes toxicomanes et non accusatif. Nous souhaiterions donc nous pencher sur la thématique de la place que peuvent prendre les drogues chez les jeunes et les conséquences que cela peut apporter, tout en déstigmatisant l’image erronée que certains peuvent avoir sur les personnes toxicomanes.
Ce film et ces débats pourraient au contraire, être un tremplin pour certains jeunes qui n’arrivent pas à s’en sortir seuls. Nous voudrions qu’ils se reconnaissent à travers le personnage principal de notre film et comprennent que de l’aide peut leur être apportée pour sortir de ce cercle vicieux.
A l’inverse, en termes de prévention, notre film servirait à montrer tout ce que l’on peut perdre lorsque l’on devient addict à quelque chose de nocif pour notre être (physique ou moral).
Bien que le tournage soit bénévole, nous voulons un rendu profesionnel de ce projet.
C’est donc à ce moment que vous intervenez !
Pour assurer le bon déroulement du tournage, rien de mieux que des acteurs biens nourris et chouchoutés, mais pour cela, nous avons besoin de votre aide. Effectivement, après trois castings effectués à Montpellier, Toulouse et Paris, nous compterons, au nombre de treize, les acteurs principaux et secondaires qui nous accompagneront tout au long de ces dix jours de tournage.
Il faudra donc que leur énergie soit au top pendant le tournage, notament pour certaines scènes où le scénario leur demandera de se déchaîner sur une piste de danse !
Ajoutez à cela, la location d’une partie du matériel : ronin, lumières, enregistreur son, etc… qui nous permettra une plus grande qualité visuelle et sonore sur le plateau de tournage et un meilleur rendu du projet au montage et en post-production.
Enfin, pensez à l’importance primordiale des décors et accessoires du film qui offriront un réalisme certain à notre film. Pour rappel, nous souhaitons effectuer des partenariats avec des associations de prévention et diffuser le court-métrage dans les collèges et lycées de la région. Il est donc nécéssaire, face à ce public, de paraître crédible dans notre histoire, nos personnages mais aussi dans nos décors, pour qu’ils s’y reconnaissent et qu’une réflexion soit établie chez le spectateur.
Mais pour cela, il nous faut des décors spécifiques aux différentes ambiances du film: bar, squat, appartements modestes, travaillés et étudiés pour apporter un plus à l’univers du film. Les accessoires, eux aussi très spécifiques, constitueront des éléments importants pour être crédibles dans le sujet que nous traitons. Et pour assurer la sécurité des acteurs, notre matériel de jeu devra être adéquat pour que ceux-ci ne courent aucun danger bien que le thème principal du film soit porté sur les addictions : visuels de seringues, garots, faux médicaments…
Mais assez parlé, voici un graphisme pour mieux vous représenter visuellement l’aide que vous pourriez apporter à notre projet.
8% Charges Ulule
8% Contreparties Ulule
40% Défraiement et repas des Acteurs
30% Matériel Audiovisuel
14% Décors et accessoires
Qui de mieux que la réalisatrice elle même pour vous parler de son projet?
Voici quelques mots la concernant…
“Je m’appelle Ninon Pague, j’ai 18 ans et je suis passionnée de cinéma. Après l’avoir pris comme spécialité au lycée, j’ai continué mes études dans cette voie tout en participant à différents projets, en tant que scénariste, réalisatrice, actrice, monteuse… J’ai eu envie de monter quelque chose de plus conséquent et qui me tenait vraiment à cœur avec le scénario de « Toxiques » qui sera mon premier gros projet.”
Après de longs mois d’écriture, de réflexions et de doutes “Toxiques” à enfin vu le jour en Avril dernier. Inspiré de faits réels, ce projet sera, pour la réalisatrice, un moyen de s’orienter vers un genre nouveau, plus personnel et engagé, qu’elle n’avait pas testé sur un scénario jusqu’alors.
Si elle a choisi une jeune fille comme personnage principal de son histoire, c’est parce qu’il lui tient à coeur de parler de personnages féminins forts, capables d’affronter de nombreuses choses, virulentes, sensibles ainsi que d’une jeunesse qui n’a pas peur de vivre intensément, malgré ses démons, qui n’a pas peur de s’aimer.
Mais comment arriver à une telle histoire me demanderez-vous?
Bien que certains faits s’inspirent de la réalité, Ninon s’est aussi inspirée de ses influences cinématographiques pour ce film.
“Suzanne” de Katell Quillévéré pour la profondeur du personnage principal qui semble toujours seul, et possède un rapport aux autres douloureux mais intense.
Dans “Toxiques”, c’est Thaïs que l’on retrouve dans ce rôle de personnage coincé dans ses pensées, coincé dans sa tête, et qui par conséquent ne parvient pas à communiquer correctement avec autrui.
“Love” de Gaspard Noé pour l’ambiguïté des relations entre les personnages et les scènes de soirées sans fin, sans règles, où la liberté est totale.
C’est encore en Thaïs que l’on retrouve cette ambiguïté, elle-même fait de ses relations quelque chose de fusionnel, aux frontières de l’amour sans jamais pourtant éprouver un tel sentiment à l’égard de ceux qui prennent soin d’elle ou même de ceux qu’elle croise, dans les bars, en soirées, où là aussi les personnages semblent totalement libres, déconnectés de la réalité à cause des drogues qu’ils prennent tous.
“Nikita” de Luc Bessson pour la toxicomanie de la protagoniste, capable de tout pour se procurer de la drogue et subvenir à ses besoins addictifs.
Même si Thaïs n’a pas de cambriolage à effectuer, son addiction prend toujours le dessus sur sa personne, elle dépense tout son argent dans la drogue quitte à ne plus pouvoir subvenir à ses besoins, elle semble même capable de perdre son amitié la plus précieuse avec Alma…
Après avoir parlé de l’histoire et du projet laissez moi maintenant vous présenter l’équipe du tournage.
Tous aussi importants les uns que les autres c’est grâce à eux que l’on pourra réaliser ce film dans un cadre aussi profesionnel que possible.
Mais laissez moi plutôt vous montrer…
L’équipe de Production:
Clémence Rondeau, Productrice et Assistante réalisatrice
Son rôle ? Organiser et gérer le projet, elle doit s’ assurer que l’équipe travaille dans les meilleures conditions possible tout en évitant les retards.
Khang Pham, Régisseur
Cuisinier attitré, c’est lui qui nous concoctera de bons petits plats… Mais pas que ! C’est grâce à lui que les acteurs et techniciens de l’équipe seront chouchoutés et que nous pourrons continuer le tournage même si un objet a été oublié.
Lisa Martinez, Scripte et Assitante de Production
C’est LA petite main du tournage qui sauvera tout le monde quel que soit le problème. Et en plus de ça ? Elle sera là pour noter toutes les prises du tournage pour faire gagner un temps fou à notre monteuse.
L’équipe image:
Marine Riou, Cheffe Décoration
Le décor ? Elle le connaît par coeur. Qu’il pleuve où qu’il vente, elle sera toujours là pour nous assurer que le décor est bien en place, raccord avec la séquence que nous tournerons.
Claire Fantozzi, Directrice de la photographie et Opératrice image
Artiste dans l’âme, elle assurera la beauté et l’originalité des plans du film. Là où la caméra sera Claire tu trouveras.
Colleen Perat-Boyer, Cheffe Electricté
L’éclairage n’a pas de secret pour elle, en extérieur ou à l’intérieur, de jour comme de nuit, elle sera capable d’adapter toute scène du scénario aux désirs et demandes de Ninon ou Claire.
Süleyman Darolles, Making-Of
Une gaffe, des fous rires, un lapsus ? Vous pouvez être sûr qu’il aura tout enregistré pour le making-of du film. Evidemment il aura aussi la préparation du plateau, des acteurs, enregistré dans sa boîte pour vous montrer les coulisses du film.
L’équipe son:
Clément Cauquil, Opérateur prise de Son et direction d’Acteurs
Morgane Bello, Opératrice prise de Son
Thomas Rozier, Opérateur prise de Son
Sans eux ? Le film est muet, ce qui risque d’être un tant soit peu embêtant. Forts et musclés, ils sont là pour tenir la perche dans toutes circonstances !
Plus qu’une “bande de potes”, l’association Les Fracassés est le résultat d’un regroupement de jeunes passionnés par le cinéma et désireux de faire partager leurs idéaux à travers la vidéo.
Au départ constitué de quatre membres, elle s’est ensuite aggrandie à sept et ne cessera d’augmenter au fil du temps. L’association est un moyen pour nous de faire vivre nos projets et de nous lancer dans des partenariats qui n’auraient pas été possibles sans. C’est un moyen de créer, produire, réaliser des oeuvres audiovisuelles, mais avant tout de partager nos connaissances entre nous et avec notre public.
Jusqu’alors participants au concours 48h Film Project, faire un film en 48h, nous nous lançons aujourd’hui dans quelque chose de plus construit et ambitieux toujours dans le but de parler à un public des sujets qui nous tiennent à coeur et qui semble important à nos yeux.
Nous espérons donc vivre cette nouvelle aventure à vos côtés, et promettons d’être à la hauteur de vos espérances!