Drame-historique
Bonjour à toutes et à tous !
En partance pour Roncevaux est un court métrage traitant d’une organisation méconnue de la Résistance: la contrebande humaine au Pays basque. Elle permettait de faire passer militaires ou encore “évadés” de la France vers l’Espagne pour rejoindre les Forces française Libre au Maroc.
Le film traite d’une part du silence des gens de cette période difficile et comment il peut raconter autant si ce n’est plus que la parole. Les passages par la montagne se faisaient de nuit et sans lumière pour ne pas être repérés des douaniers français et des carabiniers espagnols. Les enjeux techniques sont donc de filmer ce que l’œil ne voit pas avec un jeu sur les contrastes. Pour les comédiens, l’enjeu est d’utiliser toutes les possibilités qu’offrent les 5 sens de l’humain pour laisser une tension permanente au dessus des personnages et ainsi de lisser la narration. Ce film est un projet ambitieux, un travail sur l’humain, le corps et les valeurs de la vie tourné dans une montagne basque remplie de dangers potentiels.
Tournage entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et La vallée des Aldudes
Le film sera tourné du 17 au 23 juillet 2017, majoritairement au col d’Iparla (Le col aux vautours), lieu de nombreux passages, situé entre deux communes.
Reconstitution d’une époque
L’un des enjeux du films est de reconstituer une partie du Pays basque des années 40 autant sur les habitations et le matériel que sur la vie et le caractère de cette génération. L’équipe c’est inspiré de témoignages, de livres et de photographies pour être le plus précis possible dans ce travail de reconstitution.
Le casting
Mathieu Perotto – André
Javier Barandiaran – Piarres
Maryse Urruty – Teresa
Une affiche du film!
Mattin Laurent Partarrieu, peintre très célèbre en Pays Basque va réaliser l’affiche du film!
En partance pour Roncevaux
Court métrage d’art et essai : durée 20 minutes
Genre : drame
Durée de tournage : 8 jours
Format : 1:85
En partance pour Roncevaux est un projet en partenariat avec les facultés Paris 4 et Paris 8, le CROUS ainsi que la commune d’Aicirits Camou Suhast.
Les 1 500 € nous serviront à louer le matériel qui nous manque (objectifs, lumières, accessoires) et à assurer le bien-être de l’équipe, soit une quinzaine de techniciens et sept comédiens, pendant les 8 jours nécessaires au tournage (location véhicules, hébergements, repas, consommables divers, etc…)
Le budget du film sera réparti en trois domaines:
– Reconstitution historique (décor, costumes, accessoires voitures)
– Matériel technique (caméra, lumières, son,….)
– Régie (logement, transport, repas de toute l’équipe technique)
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Chaque vendredi soir, un homme âgé venait boire un verre dans le bar de ma mère. Il me racontait de nombreuses histoires sur des héros locaux : les contrebandiers. Ces nombreux hommes avaient pour objectif de passer de la marchandise (dentelles, animaux, alcools) de l’autre côté de la frontière. Pendant des années difficiles de l’Histoire, ces hommes faisaient également passer des « âmes » comme me le racontait Joane.
Je viens d’un territoire bien spécifique : le Pays basque. Cette frontière est unique car il s’avère avoir les même personnes, la même culture et une même identité des deux côtés de la frontière facilitant certains échanges en période difficile. Joane aimait me parler de son père, et de sa participation aux activités de la Résistance en Pays Basque : la réception et l’acheminement de nombreuses personnes, militaires, aviateurs alliés ou encore « Évadés de France » vers la frontière et jusqu’aux premières maisons de Navarre ou du Guipuzcoa. Ces réseaux, à plus ou moins grande échelle, étaient constitués d’hébergeurs, de ravitailleurs, d’éclaireurs et bien sûr de passeurs.
Beaucoup d’entre eux ont aujourd’hui disparu : la mémoire de celles et ceux qui restent est apparue d’autant plus précieuse à saisir et à faire découvrir au plus grand nombre.
Quelques années plus tard, mes envies de cinéma m’ont poussé à approfondir le sujet et lire les quelques écrits sur le sujet, des livres jusqu’aux archives présentes dans beaucoup de mairies environnantes à mon village. Je découvre à ce moment-là un témoignage qui me poussa à écrire un scénario sur cette histoire.