Du gasoil, des clopes et des Kro
SANS FILTRE 1 et 2 sont mes premiers albums édités, garantis pur N&B, façonnés à l’encre de Chine pâteuse et à la règle en métal rouillée. Je veux les faire rééditer via cette campagne de prévente.
Alors je vous préviens c’est pas fin, on n’est pas sur un truc qui incite à la réflexion, du coup si vous êtes déjà un peu con ça va certainement pas vous rendre plus intelligent.
J’ai essayé de faire des trucs un peu plus subtils mais ça me fait mal derrière les yeux quand je réfléchis trop longtemps (par exemple 20 secondes).
Donc SANS FILTRE, c’est pas brillant (ça tombe bien ça cherche pas à l’être) mais c’est fait à la main, avec du cœur, et c’est pour vous, amis lecteurs.
Allez j’arrête de débaltérer (j’aurais pu faire de la politique, tiens) et je vous laisse encaisser ces quelques extraits de SANS FILTRE.
Bonne lecture et bonne bourre!
On commence par les couvertures, puis viendront les extraits:
Premier extrait du tome 1: “Gratuit”, puis “Maman“:
Deux planches extraites de Misogynator, une histoire de 24 pages, toujours dans le tome 1:
Vous reprendrez bien un légume et de la violence gratuite?
Victimes de leur succès, SANS FILTRE Tome 1 et 2 ont disparu de ma boutique en moins de six mois (j’avais déja fait rééditer le tome 1 à mes frais). L’argent récolté servira tout simplement à payer les frais d’imprimeur, tout en permettant aux contributeurs de cette campagne d’acquérirSANS FILTRE au prix de la boutique.
Si j’avais fait réimprimer ces albums à mes frais, j’aurai dû les vendre quasiment deux fois plus chers, pour en tirer un bénéfice correct et rembourser l’imprimeur. Quelle que soit l’issue de cette campagne, je réimprimerais les albums. Le principe de la prévente m’apparaît donc honnête et gagnant pour tout le monde.
Banlieusard parisien né en 1988, j’exerce le métier de dessinateur de bandes dessinées depuis mes seize ans (âge auquel j’ai quitté le lycée avec 2 de moyenne générale et environ 14975 heures de colle). Mon caractère sociable et primesautier m’amènera par la suite à m’épanouir dans des métiers aussi passionnants que variés, tels qu’ouvrier découpeur de vache en abattoir, ouvrier défonceur de bitume au marteau-piqueur ou encore ouvrier porteur de trucs lourds d’un point A à un point B.
Peu enclin, donc, à intégrer une école de dessin, j’ai acquis ma technique seul, en lisant et relisant les maîtres définitifs de la BD que sont, entre autres, Uderzo, Morris, Reiser et surtout Gotlib (que cet homme soit béni et adulé jusqu’à la fin des temps, putain).
Aujourd’hui, au terme de dix ans de pratique, je me suis pris dans la tronche environ la totalité des portes d’à peu près tous les éditeurs français. J’ai abandonné l’idée de me faire éditer, car je préfère la liberté totale que m’offre l’auto-édition (même si c’est pas facile tous les jours).
MARSAULT