Court-métrage de Claire Duplouy
“LES CORPS CELESTES” c’est l’âme qui quitte nos corps et qui s’installe entre le ciel et la terre.
Cette âme est invisible par certains mais quelque part pour d’autres.
C’est une aura qui nous regarde. Celle qui reste pour nous observer, l’œil bienveillant.
Ce film c’est un deuil, le début en tout cas. Le début d’une croyance entre réalité et onirisme.
SYNOPSIS
Jean est un homme rustre et solitaire vivant dans sa campagne reculée. Irène est morte dans l’étang voisin, une nuit où son corps décide de s’enfuir. Il y a la forêt, ce corps de ferme qui enveloppe Jean et puis la lune. Le cheval dans l’étable s’ébroue et un étrange oiseau arrive sur les lieux, Irène n’est pas si loin.
Je veux parler de cette folie qui hante l’homme, qui croit ou non à cette présence qui rôde autour de nous. L’évasion de l’esprit, mais qui reste aussi un déni ; refus de croire que ces êtres ne sont plus de ce monde. Transposé par la question de cet amour éternel.
Voir cette présence par le vent qui porte les feuilles mortes colmatées sur le sol, réincarner cet amour dans un corps animal. Seule l’eau nous maintient au réel, elle retient ce corps et métaphoriquement, envahit ce lieu.
Les corps emmêlés au présent de nos vies. Par tous les souvenirs.
Une mémoire aux images bleutées par la mort. Dans une forêt où tout repose, et où tout peut être fantasmé.
Puisqu’elle est vaste et où tout a existé.
Alors je suis un homme, à l’apparence rustre. Au regard glacé par l’absence.
Le cœur indécis, aux doutes qui persistent.
Rustre mais sensible. C’est une âme perdue. Jean veut sauver tout ce qui l’entoure.
Ses pensées se transforment. Des souvenirs aux fantasmes. Du réel au surréalisme.
Des images et des sons fabriqués par l’imagination et la hantise de cet homme tourmenté.
C’est par l’entre-deux de son fantasme et de sa réalité mais aussi de ses souvenirs que l’onirisme naîtra.
Chaque lieu a une memoire, chaque âme préserve une présence.
Des corps habités, l’un par la folie, l’autre par la hantise.
La mort est là, omniprésente. Elle rôde et imprègne les murs de cette maison, les arbres de la forêt, les hautes herbes noyées dans l’étang.
C’est la mort à travers un corps animal.
C’est une mort qui revient. Cette mort qui n’est pas partie, et qui revit à travers les yeux de cet homme. Qu’il refait naître.
C’est cette présence qui stagne dans l’eau, cet Adieu qui marque les lieux.
C’est un Adieu, un véritable Adieu.
Dire Adieu à un corps, une vie, un lieu qui est notre maison de toujours.
Le financement servira à nourrir l’équipe qui est bénévole, ainsi qu’à les loger. Il y a aussi les frais de déplacements, ainsi que la location du matériel qui est très important pour l’esthétique du film souhaitée. Nous avons déjà récolté 4500€ des bourses de l’Université Jean Jaurès et du Crous de Toulouse mais hélas, cela n’est pas suffisant.
Ceci est notre premier objectif, le second est de pouvoir être plus confortable sur le tournage, c’est à dire dépasser les 1000€ afin d’avoir une équipe plus complète et surtout de pouvoir donner une contribution aux acteurs ainsi qu’aux techniciens.
La branche artistique a toujours été mon objectif, j’ai d’abord expérimenté plusieurs médiums des Beaux Arts de Bourges ; dessin, peinture, photographie puis installations vidéo, mais ma volonté de raconter des histoires et de partagr une vision cinématographique du monde était plus importante. J’ai donc parcouru mon chemin à l’ESAV où je me suis spécialisée en Réalisation. Certains auront pu voir mon ancien court métrage “Vent Sauvage” et y auront même contribué.