LONG MÉTRAGE DE FICTION INDÉPENDANT
Memoria est né il y a 14 mois dans la tête du jeune réalisateur Marceau Uguen, de son co-scénariste Bastien Gros et de son premier assistant Joffrey Robert. Le but est de pouvoir réaliser ce film indépendant (c’est à dire en dehors des réseaux de production et de distribution habituels) parallèlement à leur troisième année à l’ESIS (École Supérieure de l’Image et du Son). Peu à peu et le scénario avançant, une équipe de trente personnes s’est greffée au trio, toutes plus motivées les unes que les autres à raconter cette histoire.
Memoria est un long métrage de 95 minutes qui suit l’histoire de Lili (6), qui vient de perdre sa mère Yana (32), immense pianiste. Son père Paul (38), ne parvient pas à lui annoncer clairement le décès ni à faire son deuil. Un matin, Lili retrouve le piano de sa mère et se plonge dans l’apprentissage de l’instrument avec son père. Mais Paul développe une relation malsaine avec sa fille, retrouvant sa femme à travers elle.
Le film est un drame psychologique qui s’ouvre sur un père et sa fille qui ne parviennent pas à faire leur deuil. La découverte du piano permet à Lili de renouer un lien avec sa mère et permet à Paul de retrouver sa femme, sa gloire passée et son ambition à travers sa fille pianiste, allant jusqu’à la pousser au bout d’elle même pour qu’elle atteigne un niveau musical impressionnant.
Ne comprenant pas que de si grands talents n’aient pas la même ambition que lui, il va jusqu’à frapper Yana et Lili et leur faire abandonner toutes relations sociales au profit du jeu et à terme de l’accomplissement de leur talent.
Pour mener à bien ces grandes idées, nous traitons de sous-thèmes tels que la catharsis, les violences conjugales et filiales, ainsi que de l’essoufflement progressif des femmes qui subissent ces violences.
Le film doit voir le jour car les thèmes que l’on traite sont à notre sens très présents dans la société actuelle, et donc importants.
De par son bois, ses cordes, et la musique qu’il produit, le piano est un objet extrêmement cinématographique qui est ici un personnage à part entière. Il est associé à la mère et constitue ainsi le cordon ombilical entre cette dernière et Lili. D’autre part, l’art sous toutes ses formes est pour nous ce qui fait vivre et avancer.
Première affiche designée par Louis-Alexandre Leleux
Diagramme circulaire de la répartition budgétaire, pour 28 jours de tournage.
Parce qu’une équipe qui ne manque de rien est une équipe qui peut tout, 47% du budget est consacré aux repas de l’équipe de Memoria. Une trentaine de personnes se démènent pour que le film existe dans les meilleures conditions possibles. Il faut y ajouter les acteurs, figurants et autres intervenants qui mettront du leur sur le tournage, et ce du matin jusqu’au soir.
Parce que nous voulons avoir les moyens techniques de raconter l’histoire de Lili au meilleur de nos capacités, nous allouons 20% du budget de Memoria à la location de matériel professionnel. Une grande partie du matériel est déjà en notre possession. Nous avons également tissé un partenariat avec l’ESIS (École Supérieure de l’Image et du Son) pour leur emprunter gratuitement du matériel professionnel.
7% de notre budget est destiné à l’achat et à la création de costumes originaux, accessoires et décors de Memoria. La film se déroule sur deux époques différentes, et par soucis de réalisme, il faut recréer une ambiance particulière pour chacune d’elle.
9% du budget est consacré au déplacement de l’équipe technique, des acteurs, et du matériel dans les différents décors. Le tournage se déroulera principalement en Ile de France, mais certaines scènes se tourneront en Bretagne, et ces déplacements coûtent chers.
À tout cela s’ajoute des frais pour les copyrights, la SACD, et autres dépenses mineures supplémentaires, qui représentent 9% du budget.
Enfin, parce que vous nous soutenez, 8% du budget est consacré au bon fonctionnement d’Ulule, qui permet à des projets comme le notre de voir le jour.
Comme vous pouvez le constater, ces 7 000€ ne suffisent pas à financer l’entièreté du film, mais seulement 28 jours de tournage sur les 40 jours prévus. La somme manquante est donc récoltée par les partenaires financiers, ainsi que la seconde phase de Crowdfunding.
Pour vous remercier de votre soutien, de nombreuses contreparties vous seront données en fonction des sommes versées. La liste se trouve sur la colonne de droite du site.
Encore merci de votre soutient !
Je m’appelle Marceau Uguen, j’ai 19 ans, et suis originaire de Bretagne. Arrivé à Paris après le bac, je suis rentré à l’ESIS (École supérieure de l’Image et du Son) où je vais l’année prochaine effectuer ma troisième année en spéicialisation réalisation. Fou de cinéma depuis toujours, j’ai réalisé divers clips et courts métrages, ainsi que filmé de nombreux concerts, concertos, pièces de théâtres, festivals (danse et musique).
Raconter des histoires et transmettre des émotions aux spectateurs est pour moi une réelle motivation. Par ailleurs, j’ai toujours avec moi un appareil photo me permettant de shooter des endroits et surtout des visages qui m’inspirent. Aujourd’hui, je me lance dans l’aventure d’un premier long métrage de fiction avec cette formidable équipe.
La caméra est le seul intermédiaire entre la fiction et la réalité, c’est pourquoi il me semblait très important de cadrer le film en plus de le réaliser.
Mon lien avec cette histoire n’est pas direct, malgré le fait que nous ayons inséré beaucoup d’éléments personnels dans la création des personnages et de l’histoire. Cependant je connais des personnes à qui il est arrivé d’être poussées par leurs parents afin d’arriver au sommet dans leurs domaines, et qui ont craqué un jour, par essoufflement, et c’est de ça dont il s’agit ici.
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L’histoire de ce film étant réaliste, chaque élément de la mise en scène est traité de la sorte.
Nous allons tout faire pour éveiller chez le spectateur son empathie pour les personnages qui gravitent sur l’écran, mais également tout mettre en œuvre afin de l’intéresser aux causes et objectifs des personnages durant tout le film. Notre but est également d’impliquer le spectateur dans le film à travers des réseaux d’images et de symboles dissimulés ça et là, et ainsi le faire réfléchir en permanence. Par ailleurs, l’émotion est l’élément clé de chaque film. C’est pourquoi nous garderons en tête l’histoire que nous racontons afin de faire naitre les différents émotions à l’écran : tristesse, espoir, joie, parsemés d’un peu d’humour nécessaire au drame le plus noir.
Le scénario impose un rythme lent au film, que nous avons prévu de travailler au découpage, au tournage et au montage. Les différents flashbacks qui ponctuent la narration viennent bouleverser ce rythme tout en apportant de nouvelles informations au spectateur, primordiales à sa bonne compréhension de l’intrigue.
Nous voulons raconter le film, écrire la lumière et le son, élaborer les cadres en suivant en permanence l’état d’esprit de Lili et en faisant attention à pousser dans la même direction chaque corps de métier afin d’obtenir un film cohérent.
Marceau Uguen
Grange peinte par Charlène Abramson
SÉQUENCE DE DÉOUVERTE DU PIANO PAR LILI
AUTRE SÉQUENCE
Dessins: Charlène Abramson
Les films de Haneke pour leur rythme très lent du à peu de plans. Chaque changement d’axe est justifiable et logique.
AUTRES RÉFÉRENCES
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Le piano étant l’objet central du long métrage, le son est un élément de mise en scène primordial. Il ne doit pas seulement accompagner les images, mais beaucoup apporter à ces dernières et à la mise en scène en général. Par ailleurs, et le film étant réaliste, la bande sonore est essentiellement intra diégétique.
C’est pourquoi nous travaillons beaucoup en amont du tournage sur les sonorités des différents pianos en les personnifiant. Le piano de Yana plonge le spectateur dans une bulle, le faisant flotter en même temps que les personnages et un autre fait rester le spectateur sur terre, en travaillant le son de manière plate et sans magie aucune.
Le thème de Yana « Mémoria » revient à plusieurs moments du film, mais de manière différente pour finir par être interprété d’une toute nouvelle manière lors de la séquence finale.
Des morceaux de classique seront joués par les personnages, tels que « l’escalier du diable » de Ligetti.
Pour finir, le silence est indispensable, concentrant d’une part le spectateur, et permettant à ce dernier d’apprécier et d’écouter plus attentivement les sons qu’on lui propose.
Essentiellement dans les teintes oranges justifiées par le coucher de soleil, la lumière est inspirée de différents films tels que « Mommy » (réal: Xavier Dolan ; DP : André Turpin) ou « Alabama Monroe » (Réal: F. Van Groeningen ; DP: Ruben Impens), cette lumière chaude changera peu à peu au fur et à mesure de l’intrigue et deviendra de plus en plus froide pour témoigner de l’évolution de l’état d’esprit de Lili. Les cadres sont souvent très serrés sur les personnages, afin d’être au plus près d’eux, et souvent décadrés.
D’abord très sombre et contrastée, la découverte du piano par Lili – et les souvenirs avec sa mère qui en émanent -justifient un éclatement des couleurs et une caméra montée sur steadicam en courte focale à la manière de « À la merveille » de Terrence Malick.
Lorsque Paul vend le piano de Yana, la lumière redevient plus sombre et contrastée et les cadres serrés en longue focale, suivant toujours l’état d’esprit de Lili, mélancolique.
Les personnages de Yana et de Lili se verront attribuer une couleur, qui permettront aux spectateurs de pouvoirs directement les identifier et ressentir leurs présences dans certaines scènes. Ainsi le personnage de la mère se verra attribuer la couleur bleue qui symbolise la rêverie, la sagesse et la sérénité et sa fille la couleur orange qui symbolise la créativité et l’ouverture d’esprit.
L’image du film est inspirée de diverses photos de mode, de peintures, et de quelques films.
La direction d’acteurs est l’un des principaux enjeux du film, d’autant plus qu’il s’agit de rôles de composition dont voici les principaux :
LILI, Petite fille perdue depuis la disparition de sa mère trouvant à travers le piano un moyen de se reconnecter à elle.
PAUL, Père de Lili, mari de Yana ; mari endeuillé qui trouve grâce au piano le moyen de retrouver sa femme à travers sa fille. Un homme qui aime mal les femmes qui traversent sa vie, prenant de mauvaises décisions pour elles.
YANA : Mère de Lili, femme de Paul; une grande pianiste battue et paradoxalement folle amoureuse de son mari.
XAVIER : Meilleur ami de paul
VIRGINIE : Maitresse de Lili, agissant comme figure maternelle.
Un travail en amont avec les comédiens permettra de trouver le ton de voix, les démarches, puis le type de costumes portés.
Nous communiquerons le reste de la distribution peu à peu, étant donné que nous sommes toujours en casting.
La plupart du film se déroule dans un corps de ferme – dans lequel habite Lili et son père – et ses alentours (école maternelle, routes de campagne etc). Par ailleurs, nous avons quelques extérieurs pour les scènes de souvenirs entre Lili et sa mère. Pour finir, nous tournerons des séquences de concerto dans un beau théâtre parisien.
Actuellement en repérages, nous dévoilerons peu à peu les photos des décors dans lesquels nous tournerons.
Les costumes sont d’inspiration 80’s, 90’s: jeans larges, hauts courts, talons hauts, vestes en jean, tuniques à fleurs… mais toujours très colorés. Nous voulons que les couleurs des costumes soient en adéquation avec ce que ressentent les personnages, avec les décors ainsi qu’avec la lumière.
Dessins robe: Léa Rambut
Nous sommes une équipe d’une trentaine de personnes (ici manque Habillage/Maquillage Coiffure + renforts éléctriciens + renforts machinerie) de la pré-production à lapost production.
@MemoriaLeFilm
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