Pièce chorégraphique pour 7 interprètes
PRÉSENTATION DE LA PIÈCE CHORÉGRAPHIQUE “D’USAGE”
D’usage, c’est avant tout un groupe qui adopte et éprouve un même langage.
C’est aussi la répétition et l’usure d’une phrase, permettant de faire émerger des individus partageant un espace commun: quand apparait la nécessité de jouer avec les lisères, d’aller au delà, que reste-t-il de ce noyau ?
D’usage a été pensé à partir de la lecture du Corps utopique de Michel Foucault. L’écriture est proche du corps et de la chair: nous ne pouvons échapper à notre corps, mais que choisissons nous de faire apparaitre? Que l’autre voit-il de nous à notre insu?
Ici, grâce à un corps commun, D’usage met en tension l’espace du dedans et du dehors, l’espace social et l’espace intime.
La pièce se joue de cette ambiguïté: trouver sa singularité à partir d’un même geste.
DANS QUEL CONTEXTE SE DÉROULE NOTRE CRÉATION ?
Depuis novembre 2016, nous avons été accueillis par le Théâtre Visages du Monde, les Laboratoires d’Aubervilliers,le Théâtre 95, le Centre National de la Danse, ainsi que la Ferme du Buisson.
Nous avons également été sélectionnés pour une résidence à Micadanses qui débutera le 29 juin 2017. Elle nous permettra de finaliser la pièce, en vue de notre première sur scène. Elle aura lieu à la rentrée prochaine en octobre 2017, au Théâtre Visages du Monde à Cergy!
L’équipe D’usage vient des 4 coins de la France, et au delà! Jusqu’ici, notre travail et notre motivation à faire exister le projet nous ont permis d’être toujours accueillis dans des structures de qualité, et de travailler dans des conditions propices à la création.
Néanmoins, nous avons à présent besoin de financements afin d’aborder au mieux cette dernière résidence ainsi que notre première date sur scène, et présenter D’usage dans les meilleures conditions pour les interprètes et notre public.
Chorégraphie : Solène Bossu, avec la complicité des interprètes.
Interprètes : Charlotte Bossu, Sijia Chen, Hannah Le Mesle, Fabien Gautier, Chloé Meunier, Anne Quaderi, Annabelle Rosenow.
Compositeur : Julien Mégevand
Stagiaire en production et diffusion : Marie Patat
Partenaires : Micadanses, La Ferme du Buisson, Visages du Monde, Laboratoires d’Aubervilliers, Centre National de la Danse, le Théâtre 95.
L’équipe D’Usage : Anne, Fabien, Sijia, Hannah, Annabelle,
Charlotte, Chloé, Julien, Marie, Solène
Votre participation est essentielle pour voir ce projet aboutir ! On vous précise tout grâce au tableau qui détaille les trois niveaux de budgets possibles pour financer les dernières semaines de création. Quant au graphique, il vous présente la distribution de votre participation dans les différentes catégories.
TABLEAU BUDGÉTAIRE
DISTRIBUTION DES DONS AU SEIN DU PROJET
PRÉSENTATION DE LA COMPAGNIE
La Cie Les Parleuses a été créée en novembre 2014, sous la direction artistique de Solène Bossu. Elle répond à la nécessité de donner la place aux projets de création déjà en cours depuis 2012.
La démarche de la Cie est à la fois artistique et pédagogique, et prend appui sur trois aspects :
– La création et la recherche chorégraphique. Entretien, entrevue, aparté, conversation… La compagnie vise l’exploration du lien et la rencontre des vocabulaires propres à chacun.
– La sensibilisation à la danse contemporaine et la rencontre auprès de différents publics (toutes générations et tous niveaux), dans divers cadres (stages, milieu scolaire…), en lien avec la diffusion des projets chorégraphiques. La pédagogie est au cœur du travail de la compagnie, permettant à la création et à la transmission de se questionner et de se nourrir mutuellement.
– La mise en place de projets dits « humanitaires ». Dans ces contextes, les ateliers chorégraphiques sont un lieu d’échange et d’écoute. La danse devient le moyen de s’accorder, de s’affirmer, de proposer, de prendre appui sur les autres, avec le corps mais aussi avec les mots. Cette approche artistique installe un lieu pouvant accueillir l’imaginaire des enfants et le mettre en mouvement.
L’écriture du geste se nourrit de ces différentes rencontres, pour mettre en lumière l’indicible, les silences, les hasards, les oppositions et rapports de force. Nous souhaitons rendre lisibles ces actes manqués, et garder leur trace dans le mouvement pour s’approcher au plus près d’une danse sensible à la recherche des contraires.