Atelier itinérant d’images imprimées et de sérigraphie traditionnelle
La Nomade, c’est quoi ? Un atelier de sérigraphie itinérant.
Qu’est-ce que la sérigraphie ? Un procédé d’impression ancestral qui permet
de reproduire une image en plusieurs exemplaires à l’aide d’un cadre en tissu,
d’un pochoir, d’encres et d’une raclette.
Pourquoi emmener la Nomade à Cuba et au Pérou ? Lors de nos voyages d’études à Cuba et au Pérou, nous avons découvert et pratiqué la sérigraphie traditionnelle (sans machines ni produits chimiques). Aux côtés d’acteurs locaux, nous souhaitons partager des savoir-faire et mettre en place des
ateliers en collaboration avec des écoles, des institutions, des designers
et des artistes.
Qui sommes-nous ? Esther, Laura et Mélanie, trois joyeuses créatrices
et fondatrices du collectif de design graphique Bacane.
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Sérigraphier dans la rue
La Nomade a été conçue à partir d’une idée simple : pratiquer la sérigraphie
dans l’espace public. Prétexte à l’échange, elle contient le nécessaire pour permettre à chacun de créer de l’image n’importe où.
Expérimentée dans un premier temps à Valence, Lyon et Casablanca, elle s’adapte
à son environnement et ce qu’elle y glane : matériaux de construction, plantes et substances pour ses encres végétales.
Une fois ses deux boîtes installées, elle a pour but de sensibiliser à une culture
de l’image dès le plus jeune âge, diversifier les façons de porter un message,
partager des savoir-faire, etc.
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Notre projet
Évoluant sans frontières, la Nomade a été pensée l’année dernière à Cuba et
au Pérou. À partir de janvier 2017, nous souhaitons poursuivre nos recherches
et emmener notre atelier sur les traces de ses débuts, dans ces pays qui nous
ont inspiré.
– À Cuba : nous réinventerons la Nomade, accompagnées de créateurs et selon
le « système D » local. Nous serons entourées de spécialistes de la sérigraphie traditionnelle, avec lesquels nous partagerons nos savoir-faire et poursuivrons
nos ateliers.
– En Amazonie péruvienne : nous travaillerons en association avec des artistes
qui réalisent des actions sociales à Iquitos.
En parallèle, nous rendrons compte de notre expérience par le biais de nos
supports favoris : l’illustration, l’objet imprimé et la vidéo.
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Pourquoi a-t-on besoin de financement ?
5 000 € nous seront nécessaires pour financer notre projet graphique
dans sa globalité et multiplier nos interventions.
Nous prenons à notre charge les frais d’avion et de vie quotidienne sur place.
Cette somme couvrira donc les coûts induits par l’achat de matériel pour les
ateliers, les trajets sur place, la fabrication d’objets éditoriaux et d’affiches,
la création et l’envoi des contreparties et la participation d’Ulule.
Et si nous collectons plus ? La Nomade pourra amplifier son action en allant plus loin que la Havane et Iquitos (Amazonie péruvienne). Nous pourrons alorsmultiplier nos ateliers sur l’île vers Vinales, Barracoa, Santiago, ect. et descendre dans le sud du Pérou.
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Qu’est-ce qu’on vous offre en retour ?
Pour vous remercier de votre contribution à notre projet, nous avons envisagé
une contrepartie spéciale, inspirée et ancrée dans l’histoire cubaine :
El paquete de dos semanas.
El paquete de dos semanas, c’est quoi ?
Créé sous l’embargo américain pour déjouer les interdictions imposées,
un système de transmission de données s’est substitué à internet : El paquete semanal. Ce pack hebdomadaire diffuse des contenus venus de l’extérieur de l’île,
au moyen de clés usb et de disques durs. Partagés ou vendus, El paquete constitue l’un des rares moyens pour la population d’accéder à des courts et longs métrages, séries, documentaires, musiques, clips, images, BD, jeux, logiciels, applications,
magazines, etc.
En s’inspirant d’El paquete semanal, nous vous enverrons toutes les deux semaines El paquete de dos semanas, que vous recevrez dans votre boîte mail.
Il contiendra des informations sur Cuba, sur la vie quotidienne de ses
habitants, et sur l’évolution de l’île dans le contexte politique actuel.
En 2015, durant leur cinquième et dernière année d’étude aux Beaux-Arts de Valence, Esther et Laura fondent le collectif Bacane. En parallèle, elles articulent
leur recherche en design graphique autour des problématiques liées à l’impression mobile et créent la Nomade, qu’elles présenteront ensemble dans le cadre de leur diplôme (DNSEP).
C’est en 2016 que Mélanie rejoint le projet. Venue d’un autre univers et parallèlement à son métier dans les transports responsables, elle développe
des facultés en jardinage. Actuellement reporter du collectif, pendant le voyage
elle s’occupera aussi du jardin-spécial-couleurs pour les encres végétales.
:-)
Par difficultés de connexion, notamment à Cuba, notre atelier de sérigraphie
s’est récemment installé sur Facebook. La page Bacane vous permettra de suivre
à distance les ateliers et créations effectués sur place : cliquer ici.
Si vous voulez nous contacter par mail, c’est par là.