Soutenez une association qui scolarise gratuitement 85 enfants maasaï
Mon histoire est à jamais liée à l’Afrique. En mars 2016, mon compagnon Pierre Creisson, grand reporter et journaliste de télévision, part en mission au Kenya. Il suit Thierry Barbier, un passionné d’ULM qui depuis quinze ans témoigne de la beauté du monde vu du ciel et milite pour la protection de l’environnement et des cultures locales. Le 14 mars 2016, Pierre et Thierry effectuent un dernier vol dans la région de Samburu, dans le Nord : l’appareil s’écrase au décollage, ne laissant pas de survivant…
Michel Laplace-Toulouse, fondateur avec Robyn Boyd de Mwitu Na Watu, une association* qui œuvre en faveur des enfants et des communautés minoritaires du Kenya, les accompagnait dans leur périple. Resté au sol, il est témoin de l’accident. Je l’ai rencontré après ce terrible drame. Avec lui est né ce projet qui me tient à cœur. Pour le concrétiser, j’ai besoin de vous !
MON PROJET D’ÉQUIPEMENT INFORMATIQUE ET ÉLECTRIQUE DE L’ÉCOLE DE LENKOBEI
Lenkobei est un village maasaï situé dans la zone de Shompole, à 170 km au sud de Nairobi. Sa population, qui compte 1500 habitants, est essentiellement composée d’éleveurs semi-nomades se déplaçant sur une quinzaine de kilomètres en fonction des pluies. Ils profitent, en périodes de pluie, de pâturages inaccessibles en périodes sèches. Lenkobei, à mi-distance de deux zones migratoires, et grâce à un point d’eau permanent, devient un petit centre économique et culturel. Le village reste pour le moment dépourvu d’électricité.
Depuis 2015, l’association Mwitu Na Watu accompagne l’école primaire de Lenkobei. Sans aucune ressource publique, la structure de 85 élèves encadrés par 4 enseignants ne peut, sans aide extérieure, assurer de bonnes conditions d’accueil et d’apprentissage.
De par son action, Mwitu Na Watu a permis jusque-là de remettre à neuf les locaux et le mobilier, de fournir certains livres de classe, d’offrir des repas et de prendre en charge le salaire de deux nouveaux enseignants. Mon projet est de poursuivre le développement de cette école.
Notre objectif est de fournir à l’école une dizaine de tablettes, soit une tablette pour 8 enfants environ.
Il n’est pas question de changer les traditions ou le mode de vie de la communauté, mais de leur permettre l’accès à l’électricité et ainsi de leur offrir d’autres moyens d’apprendre, qu’ils seront sans aucun doute un jour amenés à utiliser.
L’idée est de permettre aux écoliers et enseignants d’avoir accès aux nouvelles technologies et de ne pas être exclus des développements de leur pays. De plus, cette action encouragera et valorisera les professeurs qui s’investissent avec passion dans leur mission.
Le choix de tablettes tactiles (de gamme moyenne), plutôt que des ordinateurs, a été motivé par le caractère moins encombrant, moins “énergivore”, plus intuitif et plus adapté à une utilisation ludique par des enfants. De plus l’usage seul d’un clavier représente en soi un obstacle pour des enfants qui n’ont jamais utilisé d’ordinateur, et qui apprennent juste à lire et à écrire.
La connexion internet n’étant pas envisageable, les tablettes seront équipées d’applications pédagogiques et ludiques en anglais (langue administrative du pays). Installées et mises à jour régulièrement par l’association, elles rendront l’apprentissage accessible et vivant.
« Chez les Maasai, bien que l’usage des téléphones mobiles se soit rapidement répandu, les ordinateurs n’existent pas. Pour aider ces enfants à entrer de plain-pied dans le XXIe siècle, c’est important de les initier à l’informatique. Encadrer et aider les enfants dans l’utilisation de ces outils ne peut que favoriser leur développement et celui de leur communauté », témoigne Michel Laplace-Toulouse, fondateur de l’association Mwitu Na Wat.
Cela nécessite d’équiper le village d’un système photovoltaïque (panneaux solaires et convertisseur)
L’école étant située dans une zone où l’électricité serait sans vous inexistante, il est essentiel de prévoir un système de production d’énergie solaire. Cela se traduira, a minima avec le budget prévu, par l’acquisition et l’installation de deux panneaux solaires qui permettront de produire de l’électricité. Ce seul système couvrira les besoins de l’école et profitera plus largement à l’ensemble de la communauté.
Porteuse du projet, et pour autant que vous me soutiendrez dans ce projet, je devrais me rendre sur place avec l’association dès le 24 septembre 2016 pour l’installation du dit matériel, la livraison des tablettes et la formation des instituteurs à leur utilisation. Nous organiserons dans la foulée plusieurs cessions d’animation et d’initiation avec les enfants.
*L’ASSOCIATION MWITU NA WATU « PEUPLADE ET NATURE »
Fondée par l’Australienne Robyn Boyd et le Français Michel Laplace-Toulouse, installés au Kenya depuis trente ans, l’association Mwitu Na Watu – Peuplade et nature – œuvre, depuis 2011 pour la protection et l’éducation des enfants défavorisés au Kenya.
Mwitu Na Watu soutient l’orphelinat de « Siloam » à Kibera, l’un des plus grands bidonvilles d’Afrique. Elle favorise la scolarisation de 72 enfants et améliore leurs conditions de vie. Ses projets en faveur des enfants sont complétés par des actions comme celle du Shompole Group Ranch : grâce à Mwitu Na Watu, 10 000 hectares ont été protégés par les communautés maasaï. L’aide apportée leur permet de mieux contrôler leurs troupeaux et de lutter contre le braconnage des espèces sauvages. Le sanctuaire animalier ainsi préservé participe à la richesse et au développement de la communauté locale.
Photos ©Michel Laplace-Toulouse
Equiper le village d’un système photovoltaïque (panneaux solaires et convertisseur) et fournir à l’école une dizaine de tablettes avec des applications ludiques et pédagogiques, soit une tablette pour huit enfants environ.
Si nous atteignons la somme de 4500 euros, le projet sera financé à 50%. Si nous obtenons 9000 euros, le projet sera entièrement financé !
Notre budget prévisionnel
Avec 4 500 euros :
Avec 6 500 euros :
Avec 8 500 euros :
Journaliste et chef d’édition à Allodocteurs.fr chez 17 Juin Media, à Paris, j’ai toujours eu un intérêt fort pour la pédagogie de l’information et l’échange des savoirs et des connaissances. Ayant passé une grande partie de ma vie en Afrique, (Burundi, Mozambique, Maroc…), je reste liée à ce continent et sensible à ses problématiques de développement. La relation d’aide est un puissant moteur sur mon chemin de vie.
NB : L’association Mwitu Na Watu ne disposant pas de compte bancaire en Europe, la collecte se fera sur mon compte et sera entièrement reversée à l’association pour la réalisation du projet.
Gérant d’une compagnie d’éco-tourisme au Kenya, spécialisée dans les voyages à pied, il est l’un des fondateurs de l’association Mwitu Na Watu. Pilote d’ULM, photographe et cameraman, il a travaillé sur de nombreux films : Le Peuple migrateur de Jacques Perrin, Man to man de Régis Wargnier, les séries télévisées de Nicolas Hulot, et les derniers longs métrages de Yann Arthus-Bertrand.
Pour en savoir plus :